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Bien-être digital... Et si on s'y collait ?

Dernière mise à jour : 13 août 2024

Mon bien-être digital a longtemps appartenu au domaine de la réalité virtuelle. Jusqu’à ce que la vie et mon activité professionnelle me poussent à m’y intéresser de plus près et à le rendre ainsi plus… accessible !


En surfant sur le web, on trouve de nombreuses définitions sur le bien-être. Un peu moins sur le bien-être digital (ou numérique). Je vous en propose une qui fait sens pour moi, à savoir : « le bien-être digital est un équilibre entre mon bien-être individuel - physique, mental, émotionnel et spirituel ainsi que ma capacité à maîtriser (et accepter) les technologies et à comprendre les effets qu'elles ont sur moi afin de leur donner une juste place dans mon existence . »


Voici quelques petites prises de consciences qui m’ont permis d’avancer... plus vite!

 

#1 – Non, on ne reviendra pas en arrière !

Plus tôt j’accepte que le fait que les technologies font partie de ma vie et que j’ai intérêt de m’y former pour les maîtriser… plus vite j’ai une chance d’accéder à mon bien-être digital.

 

Bon à savoir : la meilleure attitude à adopter est d'arrêter de râler et d'apprendre à mieux les utiliser. Cela réduit notre peur d'être dépassé.e par elles. En plus, on gagne en légèreté (si si si) et surtout du temps et de l’énergie !

Petite remarque importante : l’agilité digitale est davantage une question de posture (et de croyances personnelles) que de génération.

 

#2 - Avec le digital, TOUTES les interactions transitent par mon cerveau !

Ce qui signifie une hypersollicitation en permanence de mon mental, avec pour une des conséquences, l’activation de mon « mode automatique » (comme lorsqu’on conduit sa voiture du point A au point B et qu’on n’a rien vu du trajet parcouru !). L'enclenchement du mode automatique induit une déconnexion du reste de mon corps (respectivement de mes sensations de fatigue, de surchauffe mentale ainsi que de mes émotions…).

 

Bon à savoir : En avoir conscience est déjà un premier pas pour agir et développer de petites stratégies afin de rester en lien avec son corps !

 

#3 – Le digital est un aspirateur d’énergie et d’attention !

Or paradoxalement, l’énergie et l’attention sont mes ressources les plus précieuses pour être efficace au travail ! Juste pour le fun, activez le temps d’écran sur vos portables et jetez-y un œil en fin de journée… Ça pourrait vous faire peur ! D’où l’importance de…

 

  1. Prendre conscience de son énergie. De ce qui nous en absorbe ou au contraire nous en redonne. Précisons encore que notre énergie n’est pas uniquement physique et mentale. Elle est aussi émotionnelle et spirituelle et elle peut donc se cultiver de différentes façons.

  2. Muscler sa capacité d’attention et de concentration en intégrant un peu de méditation, d’ancrage (non cela n’a rien d’ésotérique !) dans son quotidien ou plus simplement en s’accordant de bonnes nuits de sommeil, des moments de déconnexion dans la nature, des activités qui ressourcent, etc.

  3. Décider en conscience, à quelles activités et/ou personnes, on désire consacrer son temps et sa vie !

 

Bon à savoir : Au contraire de ma tête (mon mental), mon corps et mon cœur ne me mentent jamais. D’où l’importance – encore une fois - de préserver cette connexion avec eux et de se rappeler que la récupération n’est pas une option, mais une obligation si on ne veut pas finir vidé.e.

 

#4 – L’accélération digitale est une voleuse de sens puissante et rapide

L’accélération digitale m’embarque vers des espaces dans lesquels l’instantanéité, l’abstrait, le non-linéaire et l’incompréhensible (pour la tête) occuperont une place toujours plus grande. Par conséquent, si je continue de vouloir uniquement fonctionner avec ma tête, ça augmente mes risques de péter les plombs !

 

Bon à savoir : Renforcer sa capacité à revenir dans son centre en améliorant sa conscience de soi et sa compréhension de son fonctionnement personnel permet de réduire son stress numérique.

 

#5 – La discipline personnelle est ma meilleure alliée

Si je ne décide pas comment j’utilise mon temps et mon énergie… il y a de très grandes chances pour que les autres s’en chargent à ma place.

Avis aux «gentils avec tout le monde (c’est moi aussi !)» : vous êtes spécialement concernés !

 

Conseils :

  1. Être au clair avec ses objectifs personnels (pros et privés) ainsi que ses rêves (car ils connaissent le chemin).

  2. Se construire une systématique en se fixant des buts quotidiens.

  3. Poser des limites et un cadre. Apprendre à dire non.

  4. Limiter les interruptions et les distractions, en s’accordant par exemple des tranches de «deep work (travail en mode concentration) » loin de son smartphone et de toute autre perturbation.

  5. Supprimer les notifications des applications et des courriels (si possible).

 

Le bien-être digital est un vaste sujet. Que ce soit pour soi-même ou les organisations. Pour ces dernières, une prévention efficace nécessite une démarche globale basée sur l’approche STOP (lire article Hyperconnectivité) et une direction engagée. En attendant, le bien-être digital n’est pas uniquement lié à la sphère professionnelle et nous pouvons, à titre personnel, veiller à notre hygiène numérique afin d’éviter de nous désintégrer.

 


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